Un logiciel malveillant est un logiciel qui permet de prendre en otage vos données personnelles. Il peut bloquer les fichiers contenus sur votre ordinateur et s’introduire dans votre système informatique à fin d’escroquerie.
Il s’invite par un fichier téléchargé ou reçu par mail. Ce procédé est de plus en plus utilisé par certains cyberdélinquants et ont pour cible les entreprises.
CEF, est une jeune entreprise financière qui travaille à faire ses preuves dans le milieu bancaire en Côte d’Ivoire. Après quelques années d’existence dans notre pays, elle a enregistré plusieurs bons résultats. Tout se déroulait bien, jusqu’à ce qu’un responsable de la banque reçoive un coup de fil qui l’informe d’une attaque informatique en cours dans l'institution bancaire. L’appelant ajoute que cette attaque a pour but de créditer, frauduleusement plusieurs comptes ouverts pour la circonstance.
Sans aucune forme de procès, notre responsable demande à leur service informatique de vérifier l’ information qu’il vient de recevoir. Il s’avère que l’entreprise est effectivement victime d’une prise de contrôle à distance. Elle décide donc de porter plainte à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).
Alors que l’enquête est en cours, la PLCC est avertie d’une tentative de retrait frauduleux par des individus présents dans les agences de l'institution. Elle s’y rend pour interpeller les auteurs de cette tentative, il s’agit de OB et DOJ. Lors de leurs auditions, OB déclare que cette opération n’était pas son idée à la base, mais plutôt celle de son ami Inza. Ce dernier lui a demandé d’utiliser de fausses pièces pour retirer de l’argent sur un compte crédité à hauteur de 280 000 000 F CFA soit 430 770 EUROS. En ce qui concerne DOJ, il affirme qu’il a ouvert un compte dans la banque victime sous demande de son ami Dramane. Des jours plus tard l’ami en question crédite le compte de 50.000.000 F CFA soit 76.924 EURO. Il lui demande de procéder à des retraits moyennant une commission de 10%. Il était venu dans l’intention de retirer 20 000 000 F CFA de ce compte frauduleux quand il s’est fait arrêter. L’apport technique du Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) a permis de révéler une fraude à partir d’un fichier sur plusieurs comptes après que plusieurs agents aient reçu un mail malveillant. Après l’ouverture des comptes, ils ont procédé à de petits versements. Ils ont également pris soin de modifier l’historique des mouvements journaliers et les soldes de ces différents comptes.
Il ressort que OB et ODJ ont ouvert des comptes qui ont été rechargés de manière frauduleuse. Ils peuvent être pour intrusion dans un système informatique et rechargement frauduleux de compte bancaire par le parquet vers lequel ils ont été conduits.
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